Biostimulants : l’UNIFA s’appuie sur Kynetec pour enrichir ses données représentatives du secteur de la nutrition des plantes
L’Union des industries de la fertilisation (UNIFA) qui représente les intérêts des producteurs d’engrais, amendements et biostimulants en France et en Europe, s’adjoint l’expertise et les services de Kynetec, leader mondial des études de marché en agriculture, pour mettre en lumière les évolutions marché des produits spéciaux de fertilisation (non pondéreux) dont font partie les biostimulants.
Ces données viennent enrichir et compléter les statistiques de livraisons d’engrais que fournit déjà l’UNIFA par délégation de service public pour le compte du Ministère en charge de l’agriculture. Cette démarche s’inscrit dans la volonté du secteur de la nutrition des plantes de promouvoir son rôle essentiel dans la souveraineté alimentaire française, tout en répondant aux enjeux environnementaux et sociétaux d’avenir.
Biostimulants : une pratique « acquise » pour les agriculteurs
Dans le périmètre d’étude de Kynetec*, les biostimulants représentent 18% des surfaces du marché sur Grande Culture, (hors cultures industrielles Betterave et Pomme de terre) étudiées, en évolution de 16% sur une période allant de 2015/2016 à 2019/2020.
Si la période 2019/2020 montre un léger tassement (-7% des surface par rapport à 2018/2019), le taux d’application, c’est-à-dire les parcelles qui ont reçu au moins une application, n’a quasiment pas bougé entre les campagnes 2019-2020 et 2018-2019. Cela signifie que les agriculteurs Français ont utilisé de la même façon les biostimulants entre ces deux années.
Biostimulants : un contexte réglementaire porteur pour un secteur en croissance
Les entreprises produisant des biostimulants réunies au sein de l’UNIFA ont accueilli le Nouveau Règlement Européen des Matières Fertilisantes comme une opportunité majeure de développement et d’innovation.
Définitivement inscrits comme acteurs de la nutrition des plantes, les biostimulants se définissent par « ce qu’ils font » et non par « ce qu’il sont ».
L’utilisation des biostimulants, telle qu’actuellement pratiquée dans l’agriculture française, est porteuse de solutions pour l’efficience de l’absorption des nutriments nécessaires à la croissance des plantes, dans le respect du sol et de la biodiversité.
En cela, les biostimulants participent, aux côtés des autres matières fertilisantes que sont les engrais et les amendements, aux enjeux d’une agriculture performante et durable, sans compromis entre efficacité agronomique et innocuité. Ils contribuent à la transition écologique avec pour objectif final la souveraineté alimentaire française.
Ainsi, ils ont un rôle important à jouer face aux objectifs européens affichés dans le cadre du Green Deal, via les stratégies Farm to Fork et Biodiversité.